Une table isolée

Le Saint était une nouvelle fois apparu comme par magie dans ce haut lieu de convivialité de la FFC. Il ne s'attarda pas et salua d'un signe de tête ses amis du futur et ses nouveaux alliés, avant d'aller s'installer tout au fond de l'établissement, sur une petite table à peine éclairée.
Amicalement, le tavernier lui amena un verre de ce vin chilien qu'il affectionnait tant.
L'humeur de ce nectar lui rappelait de bons moments passés à discuter avec ceux qu'il aimait.
Mais en ce lundi noir, malgré l'ambiance qui se déchainait à quelques mètres de lui, il se sentait malgré tout isolé.
Ce côté immatériel lui pesait chaque jour un peu plus. Il lui éviterait les coups de poisson de l'un ou de gourdin de l'autre, mais il se dit que rien ne valait un vrai contact humain, une poignée de main, un baiser posé sur la joue d'un enfant, ou une tape sur l'épaule...
La morosité le gagnait, et aujourd'hui particulièrement. Sa fenêtre restait désespérément bleue.
Il profita de la quiétude de ce coin sombre pour écrire une lettre, il devait essayer de réagir, peut être l'entendrait on...

"Bonjour valeureux Frères Celtiques, j'espère que je ne vous dérange pas?"
Un Gaulois immense aux cheveux long et brun, les yeux d’un vert d’émeraude, à la voix rauque et profonde c'était approché de la table. Sa barbe et ses cheveux étaient tenus par des anneaux d'aciers, non pas par esthétisme mais parce qu'ainsi attachés ils étaient beaucoup moins gênant dans les combats, dans la forge où même dans les champs. Il se tenait bien droit, altier, on sentait émaner de sa personne la droiture de pensé et la force vive sans pour autant être hautain ou dédaigneux. Pour lui toute personne était égal, chacune avait son utilité, du simple paysan jusqu'au dieux eux même, la seule chose qu'il ne supportait pas été l'intolérance et l'égoïsme. Un preux chevalier des années futures sans armure ni grand nom, ayant gagné par son courage et son abnégation le respect des membres de son village (à tel point qu'il en devint leur chef). Drôle de chef que voilà, sans prétention, donnant autant de valeur aux paroles d'un riches diplomates qu'a celles d'un simple gueux. Mais les fonctions qu'il avait au sein de son vilage n'avait aucune valeur ici, il n'était qu'un simple gaulois, fier de sa nouvelle condition de Frère Celtique.
"Je viens vers vous et plus particulièrement vers toi maître "le Saint" car une question d'ordre organisationnel me trotte dans la tête, pourquoi ne pas instaurer un impôt ou une taxe d'entrée dans le clan de manière à permettre à l'ambassade, qui est tienne maître "le Saint", de pouvoir nous accueillir tous? Ne serait il pas aisé d'en calculé le prix en sachant que chaque nouvelle aile dans le batiment permet d’accueillir trois nouveaux membres ? Sans en tirer bénéfice bien évidemment. Cela me semblerait juste, pourquoi devrais tu en subir seul le prix sachant que de toute évidence tu ne pourras jamais l’assumer, avec tout le respect qui t'est du, au vu de l’angoumant suscité par notre clan. Cette gabelle n'étant pas forcément a payer sur l’heure, un échéancier étant envisageable par exemple, il faudrait juste embaucher un responsable-du-grand-livre-de-compte" Et le gaulois parti dans un bref éclat de rire. "Notre déesse vénérée Oreste, en tant que décideuse des entrées pourrait par exemple s’y coller… quoi que son grand cœur ne pourra pas forcément lui donner le loisir de se changer en créancier belliqueux, dit le gaulois l’air pensif une main sous le menton et les yeux vers le plafond…. Ce serait une place parfaite pour Conan… dit il tout à coup comme si la lumière lui était apparue, ce que j’en dit n’a pas grande valeur, je ne connais encore personne. Mais peut-être n'est-ce pas le lieu pour en discuter quoi qu'il serait interessant d'avoir l'avis de tous. " finit-il par conclure l'air misérable.

Il y avait décidément des gens biens dans ce bas monde, pensa Le Saint en son for intérieur.
Non que les mots de ses nouveaux amis viennent guérir définitivement sa souffrance, mais au moins lui donnaient ils quelques instants de répit, et l'idée, comme le rappelait Khessian, que tout serait possible, un jour peut être.
Esquissant un sourire, difficile, mais sincère, il trinqua timidement avec ce dernier, puis s'adressa au nouveau venu, cet immense gaillard, dont semblaient émaner la force du courage et de l'intelligence.
Denfer, je suis heureux que tu sois parmi nous. Tes valeurs sont aussi les miennes, et je sais qu'il n'est nul intérêt de lever une grande armée, si celle ci meurt de faim, faute de valeureux cultivateurs...
Concernant ta proposition tellement louable de participer à la construction de l'ambassade, je dois t'avouer que j'ai moi même envoyé un messager auprès du Grand Consul de notre troisième monde dans ce but. Malheureusement, celui-ci a immédiatement refusé la proposition d'instaurer le principe des subventions (je n'aime pas les impots), à moins que vous ne soyez mieux placés que moi dans la Grande salle des trophées... Je dois d'ailleurs remercier une fois de plus les chefs Ice et Surcouf, qui, bien que déja intégrés, n'ont pas hésité à participer aux travaux en m'envoyant il y a quelques jours leurs commerçants.
Cela étant j'apprécie particulièrement ta proposition, elle est très louable.
Mais je me suis fixé la mission de vous accueillir, et celle-ci ne me dérange pas, ne t'inquiète pas. Il faudra un peu de temps, mais nous serons bientôt rassemblés, et la faction montrera alors sa puissance.

"Bon et bien puisque l'idée d'impot, j'avoue que se terme je ne me plait pas non plus, un sourire se dessina sur les lèvres du fier Gaulois, alors créons plutôt ....mmmmh ... disons une association à but non lucratif, ça sonne bien comme nom ça non? Je viens tout juste de l'inventer... il me plait bien. Ainsi, chacun donne ce qu'il veut sans obligation, une coopérative en quelque sorte. En revanche il serait bien que nous puissions connaitre tes besoins en ressources, te faudrait il plus de terre que de bois? Je ne peux pas grand chose pour toi pour le moment mais j'espère que les choses vont évoluer rapidement."
Denfer se tourna vers l'aubergiste et lui commanda une cervoise.

Denfer bu une grande rasade de sa cervoise. "Je te remercie noble aubergiste, ta cervoise est aussi bonne que ta compagnie et ce n'est pas peu dire. J'en suis arrivé aux même conclusions que toi, cultiver et commercer pour pouvoir un jour faire payer ceux qui ont massacré et pillé sans vergogne dans mes terres. J'ai construits une cachette qui semblent en effet faire son office, les vautours repartent bredouilles, le Gaulois éclata d'un grand rire puis redevenant sérieux, mais je ne désèpère pas de leur faire payer un jour..."

"Mais dit moi Le Saint, ton ambassade semble prendre de l'ampleur, non? Tu avances à grands pas, nous pourrons bientot être tous réuni, voilà qui est bien, je pense que celà devrait aider à nous faire respecter" et Denfer bu de nouveau une grande rasade de sa cervoise.

Le Saint s'amusait quand même de la bonhommie et de la sympathie de ses acolytes du moment. Et puis il y avait aussi cet holotexte plein d'humour et de charme que lui avait envoyé Oreste. Décidément, ce monde était peuplé de gens biens.
Il sirotait calmement son breuvage, appréciant les efforts déployés par les nouveaux membres de la FFC pour faire avancer les choses.
Denfer, j'ai effectivement pu remettre les ouvriers au travail sur l'ambassade grace au soutien de quelques uns d'entre nous qui ont eu le droit, mais surtout le désir de participer à ce projet. Et ce type de participation vaut bien tous les impots du monde tu sais. C'est basé sur la spontanéïté, une valeur que je place au dessus de toutes les autres.
C'est d'ailleurs cette même spontanéïté qui t'a amené dans ce coin sombre de la taverne.
J'espère dans quelques jours pouvoir lancer un nouveau chantier, l'entreprise est de plus en plus difficile, mais nous y parviendrons, grace à l'esprit de la FFC et à la grande valeur de ses membres.

cette discution prodigué une saine ambiance dans la salle et la cervoise et le vin réchauffé les coeurs, quand soudain la porte s'ouvrit et un homme de petite taille entra, cette homme était recouvert d'une cote de maille souillé et sentai la sueur:
Salutation a vous seigneur FFC
Tavernier!!! a boire et a mangé pour tout les seigneurs désirant ce restaurer c'est m'a tourné...
Puis il se precipita a la table du saint et s'adressa en ces termes:
on me nomme Tobox, je suis un guerrier germain qui ce bat pour l'ordre et la paix dans son village et ceux de ces alliés...
voila pourquoi je me présente devant vous, pour vous faire serment d'allégeance et combattre pour un monde meilleur a vos cotés.

Un petit groupe de guerrier entra dans la taverne. À leurs tête un chef de guerre au allure un peu bizzare pour l'endroit. Tout comme le reste des ses homme aucun ne portent de pentalon. Les hommes prirent place et appela le tavernier.

Ola aubergiste, bien le bonjour à toi. Sert nous a boire et a manger. Nous venons de faire un long chemin afin d'atteindre votre région et nous voulons refaire le plein d'energie. Et nous allons également prendre des chambres pour la nuit.

Une fois servi les homme de Labaffe mangère et buvère durant le reste de la soiré dans le calme et attirène que peu de regard. Les yeux qui se tournère vers eux était porter plus vers le bas que vers le haut

Durant la soiré le chef du groupe alla voir le tavernier

Ola tarvernier, j'me présente, j'm'appel Labaffe mais mes amis m'appel la GROSSE baffe. Pourrais-tu m'dire qui en ce villagequi a autorité.

Le tavernier lanca un regard vers un des nouveau arrivant de la taverne. Le chef germain sans culotte ce dirigea vers cet homme et entamma la discusion

B'jour a vous noble seigneur. J'me présente Labaffe envoyé des INWP et j'demande audiance au pret de vos chef. J'crois que nous pourrions tirer avantage d'une telle rencontre

Après quelque minute de discusion les 2 hommes retournère a leurs groupe. Le lendemain matin la troupe de Labaffe était encore dans la taverne mais son chef manquait a l'appel. Ces homme avec l'air paisible et l'absence du chef semblait tout a fait normal....

Vers la fin de la journée le chef du groupe fit son entré dans la taverne où il y trouva ses hommes. Discuta avec eux un bref instant et alla voir le tavernier.


B'soir brave homme. Je vais prendre le souper dans ma chambre. Nous partons tôt demain m'tin. Je vous règle le tout et merci pour tout.

Le chef pris son congé du reste de ses hommes et monta à ses quartiers. Rien dans son visage ne laissais trace de satisfaction ou de colère. Les guerriers sans pantalon suivire leurs chef peu de temps après.

Le lendemain matin avant même que le soleil soit levé la troupe disparaissait a l'horizon

Malgré son silence et le silence qui envahissait la pièce, Iouri ne put s'empêcher de lancer des sourires continuels et provocateurs à ce chef que l'on appelait Labaffe.
Tant de fierté, tant d'assurance dans l'allure de cette troupe appelée INWP. C'était insupportable !
Il faut préciser que Iouri ne supporte pas la fierté des ennemis. Tellement sur de lui-même, sur de sa troupe, la [L.N] malgré tout dominera à jamais le serveur trois accompagnée de son amie, la FFC.


Santé