Ouverture

The Belge poussa la porte presque neuve de la taverne et entra dans l'établissement.
La taverne était calme, qualificatif inabituel pour une taverne. The Belge appréciait l'ambiance apaisante de l'endroit, il lui semblait voir un animal fabuleux endormi et près à se reveiller.
Il pris une cervoise au comptoir derrière lequel somnolait le vieux tenancier et alla s'assoir à une table attendant que la bête se reveille.

Ancien FFC Nombre de messages : 1282 Date d'inscription : 06/12/2005

ne comprenant rien aux portes qui ne s'ouvraient pas automatiquement devant lui, totorix défonça la porte en maugréant d'un coup de tatane et s'avança d'un air sombre. Hélas, il s'agissait d'un beau morceau de chène bien épais, rétenu par des longes de cuir, qui rebondit donc sur le mur et lui revint direct dans la tronche.
Il s'écroula, assomé, cependant que les morceaux de cuir, fatigués de cette brutale gymnastique, se rompaient, amenant ainsi l'abattant à le coiffer brutalement une seconde fois.
Re-boum.

Cervantes, en entrant dans la taverne passe par dessus Totorisk en laçant un grand :

"Bonjour tout le monde !!!"

Voyant qu'il nétaient que deux et demi, il alla au comptoir et demanda un alchool fort pour fêter :

"l'évolution spéctaculaire (qui n'avait rien de spectaculaire puisque le village ne comportait que dix habitants...) de MON village."

Puis hilare, il recomanda la même chose que ce qu'il venait de boire cul-sec...

La taverne commençait à s'animer, tout d'abord avec ce curieux personnage qui ne semble pas savoir ouvrir une porte puis avec cet individu semblant apprécier les alcool forts.

Eh, par ici, venez vous assoir ici braves gens !

Les deux guerrier se tournère vers lui l'un du comptoir l'autre de dessous la porte.

Prenez donc place avec moi, je suis The Belge.
Partagez donc une petite chopine (1Litre min) en attendant l'arrivée d'autres personnes.

Ils attrapèrent les chopines que le tavernier leur tendait et se dirigèrent vers la table où il siègeait.

Obofix étant devenu tavernier, il se rend dans son nouveau chez-lui lorsqu'il voit l'écriteau posé par Conan. Il pense que la lumière de Belenos éclairera plus que la lame de Crom, et que tant que Taranis ne nous fait pas tomber le ciel sur la tête, il n'y a rien à craindre. Puis rentrant dans la taverne, il aperçoit un philosophe allongé le nez en sang.

-Bougre d'âne, même les boucs de Bucio savent pousser une porte sans craindre leur courroux..... Allez venez m'aider, une cervoise bien fraîche le remettra d'aplomb.

Une fois totorix assis à une tablée, le tavernier lança une tournée générale pour son nouveau poste. Personne ne se fit prier. Une fois la bière consomée, la taverne repris le cours des choses, avec Obofix derrière le comptoir et les habitués polémiquants sur les poissons de Ielosubmarine.....

L'arrivée du tavernier titulaire Obofix fit sont efffet sur l'ambiance de l'établissement (surtout sa tournée générale).

En sirotant sa cervoise The Belge regardait la salle prendre lentement vie.

Cela fait plaisir à voir tout cela songea-t-il.
Je sents que je vais apprécier ces instants de vie en companie de ces guerriers.

Personne n'a intéret à perturber ce calme si il ne veux pas finir en ame errante pour l'éternité.

Ses pensées se tournèrent vers la gestion de ce activités , du calme qui emplit sa vie actuelle.
C'est amusant cela ne ressemble pas au calme ennuyeux qui hante ses souvenirs d'enfance mais plutôt au calme qui précède l'action et les combats.
Quelle sensation merveilleuse que celle-ci, de sentir qu'à tout instant l'équilibre peut être rompu.

Ielosubmarine, un panier à la main, franchit en trombe la porte de la taverne.
Elle etait sûre d'avoir entendu le bruit net d'un fracas suivi d'un cri de douleur.
Ignorant les railleries qui commencaient a naitre ici ou la, elle cherchait des yeux le ou la blessé.
Elle aperçut alors Totorix, affalé sur une table, tentant peniblement de porter a sa bouche la cervoise qu'Obofix venait de lui apporter.
Elle s'approcha de lui, lui souleva delicatement la tete, et aperçut alors son nez explosé.
Tendrement, elle allongea alors le blessé sur un banc. Elle sortit alors son plus beau poisson de son panier, et l'appliqua delicatement sur le pif douloureux du valeureux philosophe.

Garde le sur ton nez, Totorix. Cela va te faire le plus grand bien. Je tiens ce remede de ma mère.

Totorix la regarde, l'air interrogatif...

Ielosubmarine sourit alors :

Non, non, je t'en prie ! Pas question d'argent ! Je t'offre ce poisson...

Ielosubmarine se retourne, se dirige vers la porte, et sort de la taverne. Sans un regard vers les autres clients.

The Belge qui avait suivit cet arrivée avec incrédulité se tourna vers Totorix :

Tu devrais enlever ça de ton nez c'est un coup à attraper une infection.

Totorix se tourna vers lui avec un regard indéchiffrable.

Remarque c'est ton problème c'est juste un conseil d'ami alors tu fais ce que tu veux. mais ne viens pas te plaindre après. ces bêtes qu'elle fais venir de lutèce, Lutèce!! Etbien je ne voudrais pas pour tout l'or du monde y toucher.
Du poisson après un ou deux jour après être pèché ce n'est plus bon, et encore je préfère encore manger du poisson pèché du jour.
On ne sais ou il a trainé alors...
Son remède de grand-mère marche peut-être mais surement pas avec du poisson avarié.

Ancien FFC Nombre de messages : 1282 Date d'inscription : 06/12/2005

totorix se sentit pris d'une infinie nostalgie pour son ancien chez lui. Il se leva, balança le poisson par dessus son épaule, et quitta la taverne sans un mot.
Le seuil franchi, il entendit une bordée de jurons et détala comme un lapin.

En voyant Totorix sortir The belge se senti désolé de le voir partir il le fut moins lorsque le poisson que Totorix tenait lui arriva dans la figure.

Par tous les dieux que le ciel me tombe sur la tête si tu ne vas pas me le payer!!

Il sortit en courant à la poursuite du poissonnier maladroit en emportant le poisson.

Obofix, voyant sa maigre clientèle et surtout le fait que peu de monde ne connais la taverne, il décida d'organiser un concours ici-même dans ces beaux locaux.

Et voici le concours: Manger le plus de poissons de Ielosubmarine

Règles:
I: il faut TOUT manger ,dans ce qui est commestible bien sur: pas d'arretes ni la tete (alouette)
II: il ne faut pas vomir à la fin [et dire que çe fut fort goutu (facultatif)]

Récompense: 1 tonneau de cervoise + quelques sangliers

Cela aura lieu demain toute la journée

Le tavernier pose cet écriteau à l'entrée de la taverne avant de faire le tour du village pour en informer tout le monde...

Philosophe Nombre de messages : 370 Date d'inscription : 06/12/2005

Theprofix arriva et lut l'affiche.
Il avait rencontré dans la soirée Totorix et il avait vu dans quel état était sa tranche. De plus, l' odeur pestilentielle de poisson pourri l'avait fait fuir quand le malheureux philosophe avait tenté de lui expliquer ce qu'il s'était passé.
The profix avait juste compris que tout s'était passé à la taverne.

Il rentra donc dedans et salua chaleureusement Obofix.
Il commanda une cervoise, puis une deuxième, puis il annonçà:

"Ta cervoise est excellente Obofix et ta taverne très chaleureuse.
Je vais m'inscrire au concours"

Puis il se tut. Il se garda bien de dire ce qu'il pensait ( oui je vais m'inscrire, il y aura donc beaucoup de poissons... à lancer sur tous les barbares qui ont dévisagé mon cher compère Totorix Eh!EH!Eh! )

Ancien FFC Nombre de messages : 1282 Date d'inscription : 06/12/2005

totorix continuant de courir, et voyant qu'il était poursuivi, se mit à hurler :
eh, les gars, une bagarre, une bagarre !
Il continua sa litanie pendant que le nombre de poursuivants augmentait, ayant tous pour objectif le porteur du poisson. Il fit un savant crochet entre 2 chênes et reprit le chemin de la taverne à fond de train, suivit de The Belge et d'une véritable meute aux trousses de celui-ci.
Il pénétra dans la taverne à une folle vitesse, la traversa, et sauta par la fênetre pendant que tous les autres, bloqués par leur nombre, commençaient une vive altercation dans la grande salle.
Et c'est en rentrant paisiblement chez lui, qu'il rencontra son compère Theprofix, à qui il compta ses mésaventures.

En poursuivant Totorix qui hurlait à la bagarre The Belge se rendit compte qu'il était lui-même poursuivit par une bande grandissante de barbares hurlant.

Tu ne perds rien pour attendre toi !

C'est en entrant dans la taverne qu'il compris son erreur.
A peine fut-il entré qu'il se retourna et flaqua le poisson directement dans la figure du premier poursuivant. Celui-ci flanchant laissa la place à un second qui pris le poing de the Belge sur le nez.
The belge ne put éviter le troisième qui lui sauta dessus. La suite fut un inextriquable meli mélo de bras de jambes de poings et de nez qui saignent.

Par un miracle de la nature The Belge dans sa tentative désespéré de sortir de là rerencontra l'investigateur de cette bagarre le ci-nommé Poisson.
The Belge dans un moment de lucidité surnaturel (Peut-être que Crom existe en fait, attrappa le poisson et sortit enc ourant de l'auberge.

Aperce vant à quelques toises de là Totorix discutant avec Theprofix, The Belge pris sont elan et en lançant le poisson dans la direction de Totorix il murmura :

Retour à l'envoyeur, service postal.

Ielosubmarine arrivait chez elle le coeur léger. Elle n'était pas peu fière d'avoir pu faire bénéficier à l'apendice nasal (drole de nom pour un nez) de Totorix les effets cicatriseurs de ses poissons.

Soudain, des cris... Non, des beuglements.

"Ca y est, ces gros lourdaux recommencent. Ils vont encore se bagarrer. Ils vont encore tout casser. Vite, fermer la poissonnerie !"

Elle court vers sa hutte. Rentre en précipitation l'étalage. Ferme la porte a double tour.

Soulagée, elle se sert un lait de chèvre et s'assoit. Mais les cris de douleurs qu'elle entend dehors la tracassent. Sûrement encore plein de nez cassés là bas.
Elle se lève, remplit son panier de poissons, et reprend le chemin de la taverne.

Obofix aprend la fermeture momentanée de la poissonerie, ainsi que la seule inscription au concours. Il décide donc de le reporter au week-end prochain afin que plus de monde participe.....
En attendant il ressert des bières aux villageois accoudés à son comptoir

Poussant à grand peine le battant à demi rafistolé de la taverne, un petit gaulois taciturne, tout dégoulinant de pluie, après avoir d'un regard constaté que la salle était vide, hormis quelques hommes au comptoir, se diriga vers la table la plus proche de l'âtre, y posa délicatement sa hache, s'assit et se mit à défaire ses chausses...
Relevant la tête, il sembla s'apercevoir que le silence s'était fait à son entrée et que le tavernier le regardait d'un drôle d'air. D'une grimace, il lui fit signe d'approcher...

Obofix remarque qu'à la venue de ce visiteur, un silence pesant se fit sentir dans la taverne. Il regarde néanmoins le nouvel arrivant et remarque qu'il lui fait signe. Après tout c'est un gaulois se dit-il. Il sort donc de derrière son comptoir:

-Bien le bonjours dans notre village. Qu'est-ce qu'on peut te servir? Cervoise, Bière, ou autre chose?
Ou peur-être est-ce pour le concours?

-Je m'appelle Khessian....

Voila tout ce qui sortit de sa bouche à ce moment là. Il est visiblement surpris par l'ambiance, qui avait repris dès qu'Obofix eut pris la parole...

Je suis sûr que vous faites un excellent cidre dans la région ! Apportez m'en donc une bonne pinte ! Et... quel concours ?

-Le cidre arrive, c'est comme s'il était déja dans vot'gosier

Obofix part chercher le cidre et au passage préviens tout le monde que c'est un gaulois, qui aimerait entrer dans notre FFC. Puis une fois la boisson servie, il enchaine:

-Bin il y a un concours consistant à manger le plus de poissons de Ielosubmarine. Certains te diront qu'ils sont avariés mais notre bonne poissonière n'oserait pas nous empoisonner. T'auras qu'à lui en prendre un avant, elle en propose tout le temps. Je suis même surpris que tu ne sois pas au courant...

c'était donc ça l'odeur !

Au vu de la bonne humeur ambiante, le visage du bonhomme s'éclairait à vue d'oeil. On imaginait bien qu'il avait fait une longue route et qu'il était fourbu, mais que son air n'était pas dû à ses intentions belliqueuses et qu'il avait dû en voir de belles sur les chemins. D'ailleurs, le fil de sa hache semblait bien émoussé...

Alors d'accord, même si j'aurais préféré un bon sanglier à la broche ! Je suis affamé en effet !

Le lendemain, peu avant que le soleil ne soit au zénith, Khessian revint à la taverne. Il avait l'air reposé, son regard n'était plus aux aguets comme à son arrivée. Il était assez sale néanmoins, de la boue maculait ses chausses et il avait de la terre jusque sur les joues...

Salut tavernier ! Une bolée pour la route, et je te prendrais aussi un litron que j'emporterai chez moi !
Chez toi ? Tu nous quittes donc déjà ?

Khessian prit alors un air mystérieux pour allécher son auditoire...

Eh bien non, justement ! Je discutait hier soir avec un habitant du village à propos de ce domaine sur la route du sud, après le bosquet de chênes verts. Il me disait qu'il était dans un sale état depuis son abandon, et que ces terres seraient mortes aux yeux du voisinage à cause de la malédiction qui pèsent sur elles. Il se trouve que je ne suis pas superstitieux, ces histoires de bonnes femmes m'amusent plutôt. J'ai décidé de m'y installer.
Par Bélénos ! Il était temps que quelqu'un se décide enfin. Vous savez, c'était de très bonnes terres, avant... Allez, celle-ci était pour moi.
Merci ! Et faites savoir à tous qu'aujourd'hui, c'est moi qui régale pour fêter mon installation !
Ca risque de vous couter cher ! On voit bien que vous ne connaissez pas encore les gens d'ici !
Qu'importe ! J'ai des bras solides, et je suis dur à la tache, je saurai bien renouveler mon pécule... Allez j'y retourne, j'ai du travail si je veux y dormir ce soir...

Le pas hésitant, mais l'air fier et le front haut, Khessian sortit de la taverne, prit son âne bien chargé par la bride et se dirigea vers le sud...

puis soudain, un chavalier noir entra. il était vétu du noir le plus sombre jamais vu dans la région, et son casque était stylisé à l'extrème. son épée longue maintenait les regards indiscrêts à une certaine distance...
puis soudain, quand il enleva son casque, le silence se fit dans la sale: en effet, ce mistérieux cavalier était en réalité une bête immonde avec des yeux remplis de rage et où l'on pouvait lire son amour pour la guerre.
il s'écria, en direction du tavernier:

ne sais tu pas, noble tavernier, que la guerre fait rage près de chez moi? en effet, depuis hier, j'acceuil chez moi de valeureux gerriers et je les entraine à se battre et à devenir de bon stratèges...

d'un seul coup, il se tourna vers la salle, attentive à ses moindres mouvement, et lança:

j'offre à tous les habitants de ce noble village un entrainement digne de ce nom pour devenir un maitre de la guerre et un fabuleux tactitien. celà interresse t il quelqu'un?

The Belge qui sirottait un bon bolet de cidre à l'arrivée du personnnage releva la tête en entendant la proposition de l'étrange individu.
Sa tournure et son allure qui avaient attiré l'attention de la clientelle de la taverne lui firent froncer les sourcils.
Sa proposition, soudaine et incongrue, lui fit l'effet d'un claque et il répondit à l'étranger exprimant la méfiance de l'assistance :

Qui es-tu donc l'ami pour entrer ici chez nous et tenir de tels propos ?
Présentes-toi et expliques ces paroles.

The Belge ne quitta pas l'inconnu des yeux attendant sa réaction.

Khessian revenait des latrines et s'adressa à l'inconnu, finissant à peine de remonter ses braies, comme un défi jeté à la figure de cet arrogant personnage :

Répond donc à notre ami !

Le monstre avait un regard vide, et l'absence de réaction montrait qu'on ne devait pas souvent lui tenir ainsi tête.

Vous autres ne parlez que de guerres et de conquêtes tandis que nous n'aspirons qu'à la paix et à faire la fête ! Et que pourrait faire le plus grand stratège face à une tribu aussi soudée que la nôtre ! Ne t'avise surtout pas de nous menacer, tout guerrier que tu sois, ou tu connaitrais le déshonneur de périr par nos fourches !

Campé sur ses jambes torves, les mains sur les hanches, le gaulois chétif faisait face à la brute, le visage fermé.
Mais alors que la main du géant était déjà sur la hampe de son épée, il tourna la tête et, clignant de l'oiel à l'adresse d'Obofix :

De toute façon, il fait trop chaud pour se battre ! Sers nous donc quelque bonne bière ! Et viens, l'homme, discutons, nous avons en effet besoin d'apprendre à nous défendre contre les belliqueux !